Rechercher une actualité

Alors que l’Europe se remet tout doucement d’une crise économique sans précédant, la France elle de son coté, met en place un filet de sécurité pour les mois qui viennent.
 
En effet, à l’issue d’une ultime réunion de 3 heures à Bercy, le Président Nicolas Sarkozy à révélé aux médias qu’un dispositif exceptionnel sera proposé, fin mai, aux 360.000 chômeurs ayant épuisé leurs droits aux allocations chômage et ne bénéficiant pas de RSA ou ASS.
 
705 millions d'euros, c’est le montant débloqué pour 300.000 demandeurs d'emploi en fin de droits et sans revenu de remplacement.

Au programme : une aide exceptionnelle de 460 euros, par mois, pour toute personne éligible n’ayant refusé aucun contrat ou formation.
 
Cette contribution ne pourra être versée que lorsque d'autres solutions n'auront pu aboutir par Pôle Emploi.
 
Ce plan rebond comporte aussi 70.000 formations rémunérées à raison de 650 euros, 170.000 contrats qui seront proposés aux personnes prioritaires, 50.000 contrats initiatives-emplois (CIE) et 120.000 contrats d'accompagnement pour l'emploi.
"Une nouvelle initiative qui se veut rassurante". La Confédération Française Démocratique du Travail s'est réjouie "qu'enfin on ait pris la question des fins de droit à bras-le-corps".
 
La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens a salué « des mesures positives », la Force Ouvrière un "compromis positif", mais la Confédération Générale du Travail, peu convaincue, l'a trouvé "pas à la hauteur des enjeux" et a dénoncé le "marché de dupes" pour l'allocation temporaire.
 
Quant au Medef, il a parlé de "mesures exceptionnelles et temporaires sans précédent".
"Nous ne laisserons personne sur le bord de la route", a répété Nicolas Sarkozy.
 
Avec tous ces engagements fraîchement conclus, généreuses réformes et dites promesses d’une nouvelle ère économique progressiste, le million de demandeurs d'emploi qui devraient épuiser leurs droits à une allocation chômage en 2010, dont quelque 360.000 se retrouveraient sans revenu de remplacement, vont-ils réellement connaître un nouveau souffle au combat contre le chômage?
 
Seul l’avenir nous le dira…