Le travail des jeunes diplômés

Il ne va pas sans dire que les diplômés du supérieur sont mal ou difficilement insérés dans le monde du travail vu la crise qui sévit dont ils doivent assumer les conséquences

.Les jeunes et la crise économique Il a été établi à titre comparatif par l’Insee des statistiques sur les carrières des jeunes diplômés en 1982 et en 2010 années types où la conjoncture a été plus ou moins favorable. Il en est sorti que si entre 2007 et 2011, le taux de chômage des jeunes a explosé c’est uniquement qu’il y a un rattrapage qui s’opère au bout de 3 ans au niveau de l’emploi. En ce qui concerne les femmes, encore plus touchées par la crise, le chômage et les emplois précaires, il s’avère que les différences de salaires s’ajustent au bout de 6 ans. A ce titre et depuis les années 80, les jeunes diplômés ont surmonté cette crise car ils sont entrés dans le marché du travail au mauvais moment.

Chômage et productivité des jeunes diplômés

Il s’avère que les périodes de chômage pour les jeunes diplômés sont courtes mais fréquentes et à ce titre leur perte d’employabilité est plus fiable que celle des chômeurs de longue durée. Par ailleurs les employeurs ne lés désignent pas comme travailleurs à faible productivité.

Les jeunes en 2014

Il est certain que les jeunes diplômés arrivent souvent à récupérer les écarts salariaux de manière rapide et ceci parce qu’ils sont généralement payés au salaire minimum ce qui tendrait à éliminer les risques de baisse de salaire pendant la crise. A ce titre ils ne sont pas considérés comme sacrifiés mais ils font de plus en plus face à des conditions de travail de plus en dégradées.

Source : parisjob.com