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  Les entreprises fraudeuses et le travail au noir

Selon les statistiques, il existe en France peu d’entreprises favorables au travail au noir  et toutes ou presque appliquent la législation du travail en vigueur mais quelques cas existent et méritent d’être sanctionnées.

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Le travail au noir en France

Le travail au noir en France est considéré comme minime puisque chiffres à l’appui seules 7% des entreprises essaient de ne pas déclarer certains salariés pour tout ou une partie du travail effectué. Les employés touchés par le travail au noir seraient de l’ordre de 2% ce qui semblerait dérisoires.

Les réserves apportées aux statistiques

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Selon l’Acoss, institut réalisant les statistiques en  question, malgré l’honnêteté incontestable des entreprises françaises, quelques réserves doivent être prises en compte. En effet, il faudrait prendre en compte le fait que l’enquête de base a été réalisée en semaine alors que le travail dissimulé aurait été effectué plutôt le week-end et tôt le matin. De plus, il s’avère qu’il existerait des secteurs plus touchés que d’autres comme les BTP où les rémunérations se font en espèces. De ce fait, ces quelques réserves viendraient démontrer que la fraude serait estimé à quelques milliards d’euros ce qui est quand même important et qu’elle serait plus ou moins importante selon les secteurs et selon la gravité de cette fraude en question quand il s’agirait d’omettre de déclarer quelques heures supplémentaires par rapport à la fraude organisée et généralisée.

Conséquences du travail au noir dans l’entreprise

Les entreprises s’adonnant au travail au noir partiellement ou totalement  tendent à priver les employés de leurs droits les plus élémentaires, en plus des accidents de travail qui peuvent être engendrés et dont les conséquences seront fâcheuses pour les deux partis. Par ailleurs, si le travail au noir subsiste, c’est qu’il concerne certaines catégories socioprofessionnelles qui n’ont pas d’autres choix à savoir les jeunes âgés de moins de 18 ans qui effectuent ce que l’on appelle communément les petits boulots et les âgés de plus de 60 ans qui ne veulent pas perdre leurs droits à la retraite. Tout ceci tend à développer le nombre de fraudeurs et malgré l’efficacité des services qui combattent ce fléau, beaucoup de travail reste à faire.

A l’inverse, des millions d’entreprises françaises font leurs devoirs convenablement mais le problème primordial résiderait dans le droit du travail qui s’avère lourd, manquant de clarté et de stabilité et qu’il serait grand temps d’y apporter les modifications nécessaires.

D’après lesechos.fr