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Le travail en intérim en France

L’emploi intérimaire en France connait une période de grande morosité et les derniers engagements du chef de l’état inquièteraient davantage les responsables du secteur.

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Evolution de l’emploi intérimaire en France

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Selon les statistiques relatives aux activités en intérim, il s’avère qu’entre mai 2011 et mai 2012, le nombre d’employés aurait diminué de 10,3%. De plus, ce sont toutes les qualifications qui ont été touchées par le chômage et chiffres à l’appui, il s’avère que les cadres et les métiers intermédiaires ont connu une décroissance de l’ordre de 8% et les moins qualifiés ont subi une baisse de l’emploi plus importante de l’ordre de 11,3% alors que les employés  et les ouvriers qualifiés tablent sur une baisse plus importante, se chiffrant respectivement à (-10%) et (-10,3%). Quant à l’évolution de l’emploi selon les secteurs, le chômage aurait touché pratiquement tous les activités dont le commerce (4,2%) et les BTP (11,7%). De plus, il s’avère que la perte d’emplois a touché pratiquement toutes les régions de France sans exception.

Problèmes de l’emploi intérimaire

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Le secteur de l’intérim semble être fragilisé et va connaitre de graves problèmes si les promesses du président de la république concernant ce secteur en question se concrétisent. En effet, le point le plus important abordé concernerait la taxation des emplois précaires alors que le déficit de l’intérim serait inférieur de moitié à celui de l’Unedic. La taxation de l’intérim serait donc une grave erreur car le nombre de missions n’est pas abusif et a toujours servi à intégrer les intérimaires dans le processus de l’emploi. La solution serait donc de taxer les CDD de courte durée dont le nombre a beaucoup augmenté et qui ne donnent aucune chance à ceux en fin de mission d’être embauchés en CDI.

Les risques de faillite des entreprises

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L’allégement des charges sur les bas salaires et la suppression du dégrèvement des cotisations sur la valeur ajoutée vont voir des effets négatifs sur le secteur de l’intérim. En effet, les risques de faillite semblent de plus en plus importants ce qui risque de multiplier le nombre déjà croissant des chômeurs. De plus l’intérim aurait aussi ses avantages surtout en ce qui concerne la formation et les moyens qui y sont alloués et en cas de mesures défavorables au secteur en question, le fond destiné à former les intérimaires risque de disparaître.

D’après lesechos.com