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Réserve des DRH sur les accords compétitivité-emploi

Les accords compétitivité-emploi se baseraient sur des accords qui stipuleraient une baisse du temps de travail accompagnée d’une baisse des salaires. Or les DRH ne voient pas d’un bon œil la proposition en question et seuls 19% d’entre eux semblent l’accepter alors que la majorité la juge improductive et préférerait une baisse des charges sociales.

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Le scepticisme des DRH sur les accords compétitivité-emploi

Il existe un réel désaccord entre les chefs d’entreprise qui seraient favorables aux accords compétitivité-emploi dans le cas des entreprises en difficulté car c’est la seule voie de salut probable et les directions des ressources humaines des entreprises en question qui restent sceptiques vis-à-vis du phénomène. Selon des statistiques relatives à une étude menée par Inergie auprès de 213 directeurs de ressources humaines, il s’avère que seuls 19% d’entre eux seraient favorables à cette politique alors que 26% la jugeraient neutre et sans conséquence. Les 49% restants optent pour l’improductivité de la mesure.

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Difficultés de mise en œuvre des accords compétitivité-emploi

Le problème principal qui réside dans la mise en œuvre des accords compétitivité-emploi concernerait la négociation avec les syndicats car la baisse des rémunérations ne peut être effectuée que par le passage au chômage partiel ce qui serait difficile voire impossible à réaliser. Face à cela, les campagnes des candidats à la présidence utilisent leur force de persuasion auprès des DRH en leur proposant d’autres alternatives comme la baisse des charges pendant deux ans en contrepartie du recrutement des jeunes en CDI ou des chômeurs dans les PME.

Domination du prisme du coût du travail

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C’est la solution  favorable au prisme du coût du travail qui semble dominer comme celle de N. Sarkozy qui propose la baisse des charges par le biais de la TVA sociale ou la modulation de ces mêmes charges en fonction d’un contrat de génération proposée par F. Hollande. En effet, plus de 80% des DRH semblent préférer une rupture conventionnelle du contrat de travail alors que la réforme de la représentation des syndicats ne concerne qu’un tiers des sondés car elle entraverait les habitudes des négociations qui ont toujours existé dans les entreprises françaises.

D’après Les échos