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Le budget préconisé au plan d’urgence pour l’emploi

Un plan d’urgence pour favoriser l’emploi  coûtera environ 430 millions d’euros à l’état et serviront à favoriser les procédures du chômage partiel, mettre à niveau le budget de pôle emploi et favoriser et améliorer la formation professionnelle. Les fonds octroyés proviendront des redéploiements budgétaires

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Stimuler le chômage partiel

L’encouragement du chômage partiel va être élaboré par des mesures de simplification des procédures  à commencer par la baisse des délais d’instruction par les pouvoirs publics de 20 à 10 jours. De plus les crédits octroyés pour améliorer le dispositif seront augmentés de 100 millions d’euros.

Encourager la formation

Selon le plan d’urgence pour l’emploi, Pôle emploi va permettre l’embauche rapide de 1000 salariés en CDD pour une année, procédure dont les coûts seront de l’ordre de 39 millions d’euros. La formation professionnelle subira une réforme très vaste pour améliorer son efficacité comme la réorientation des  fonds de la formation vers les PME.

Solutions envisagées pour les chômeurs de très longue durée

Le président de la république Nicolas Sarkozy affirme qu’une enveloppe de 150 millions d’euros va être allouée pour accompagner les chômeurs inscrits à pôle emploi depuis plus de deux ans dont le nombre est de 786 000 demandeurs avec un taux de croissance de 18% en un an. Pour ces cas bien spécifiques les solutions proposées tourneront autour des formations, la resocialisation ou les contrats aidés.

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Réactivation du système des « zéro charge » pour les jeunes dans les TPE

Les entreprises de moins de 10 salariés ou TPE réclament le système des « zéro charge » pour stimuler l’emploi des jeunes. Toutefois, l’état serait contraint pour ce cas spécifique et dans ce contexte de crise d’appliquer le dispositif pour les jeunes de moins de 26 ans en CDI ou en CDD de plus d’un mois. Elle sera valable une année, complète an niveau du revenu minimum puis dégressive à 1,6 Smic. Le coût de ce système sera de l’ordre de 100 millions d’euros.

 

Favoriser le recrutement des jeunes en alternance

Le ministre du travail cherchera davantage de solutions pour favoriser le recrutement en alternance dans les entreprises de plus de 250 salariés pour remplacer le principe de la taxe d’apprentissage dont les résultats restent négatifs.

Les problèmes de financement du programme

Ce programme favorisant l’emploi va nécessiter un fonds de 430 millions d’euros sans accroitre le déficit public. Pour cela, il faudrait favoriser le redéploiement des crédits de l’état, mobiliser  les crédits du fonds social européen et les fonds gérés par les partenaires sociaux. Comme cela ne serait certainement pas suffisant, la solution serait de compléter le financement par des aides des conseils régionaux.