La France et l’emploi des séniors
La France est le pays d’Europe le moins bien classé dans les efforts fournis pour l’emploi des séniors puisque le taux d’emploi pour cette tranche d’âge tournerait autour de 44% alors qu’au niveau européen elle dépasserait 50%.La solution semble trouvée par le biais des contrats de génération consistant en une base de transmission de savoirs des plus âgés aux plus jeunes.
Il existe par ailleurs des nouvelles mesures qui viendront remplacer celles en vigueur car les séniors restent malgré tout les oubliés de l’entreprise. En effet, les accords séniors dont la durée serait de 3 ans n’incitent pas vraiment car les entreprises ne seraient pas astreintes de respecter les objectifs fixés ainsi que les entretiens de bilan.
Les efforts pour la formationLes séniors de plus de 45 ans déclarent à plus de 80% n’avoir pas eu un entretien obligatoire car la majorité des entreprises hésitent encore à se mobiliser pour la valorisation des séniors. Ceci fera en sorte que les salariés les plus âgés de l’entreprise restent exposés à l’obsolescence des compétences et seront dépassées par l’évolution technologique. La solution reste la formation qui est un passage obligé pour les salariés expérimentés et ce serait aux entreprises de faire des efforts dans ce sens.
Les conséquences de ce paradoxeL’emploi des séniors ne peut trouver de solution sans la résolution d’un paradoxe important à savoir le manque de respect des mesures prises. En effet, les entreprises auraient besoin des compétences des séniors pour les transmettre aux plus jeunes mais ne veulent pas investir pour le développement.
Pourtant vu le recul de l’âge de la retraite et l’augmentation du nombre d’actifs âgés entre 50 et 64 ans, qui rajoutés aux effets de la crise auraient entrainé une hausse du taux de chômage des séniors qui ne peuvent retrouver un emploi.