Les familles de métiers dans le secteur de la santé

Selon les statistiques concernant l’évaluation du recrutement dans  les métiers de la santé, il s’avère tout d’abord que ce secteur qui englobe les professions du médical, paramédical, social et pharmacie comprend cinq familles de métiers qui sont les soins et assistance, le bloc opératoire, la pharmacie, la petite enfance et la rééducation.

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Le baromètre des salaires dans les métiers de la santé

Les statistiques relatives aux salaires des métiers de la santé ont démontré que le taux de croissance des rémunérations en question n’a évolué que de 0,8%. De plus, et malgré la timidité de la hausse, elle aurait pour caractéristique son inégalité. En effet, selon les offres d’emploi les rémunérations croissent plus ou moins rapidement. Les exemples types concernent les kinésithérapeutes qui voient leurs rémunérations évoluer lentement contrairement aux  préparateurs en pharmacie qui voient leurs salaires exploser. La cause principale selon certaines interprétations reviendrait à une certaine pluralité des conditions d’exercice que ce soit en milieu associatif, hospitalier ou secteur privé.

Les métiers de soins et de l’assistance

Les métiers de soins et d’assistante comprennent les infirmiers diplômés d’état dont les salaires ont évolué de l’ordre de 0,9%, ceci du en partie aux conventions des établissements de santé qui fixent le montant des rémunérations. Il faudrait rajouter que ces évolutions salariales n’encouragent pas les jeunes à embrasser la profession  en question et il en découle que ce sont seulement 22 000 nouveaux diplômés qui intègrent le métier et qui ne peuvent remplacer les 94 000 départs à la retraite dans la profession.

Les aides soignantes connaissent des augmentations salariales de l’ordre de 1,4%, croissance faible due en partie à leur manque de qualification par rapport aux. Infirmiers.

Les métiers du bloc opératoire

Les métiers du bloc opératoire comportent trois sections qui comprennent les sages-femmes, les infirmiers du bloc opératoire diplômés d’état, les infirmiers anesthésistes diplômés d’état. Les premiers ont connu la plus faible évolution dans les rémunérations et il faudrait un tant soit peu revaloriser la profession par une spécialisation  dans la formation.

Les infirmiers anesthésistes ont connu une évolution des salaires de l’ordre de 0,8% mais du moment que les spécialistes de la profession deviennent de plus en plus rares, il y une pénurie marquée ce qui aurait entrainé des hausses salariales conséquentes. Les infirmiers du bloc opératoire ont montré leurs exigences car ils font preuve de réelles techniques d’intervention.

Les sages-femmes

Le salaire des sages-femmes n’est pas digne d’une rémunération cadre puisqu’il est de 3039 euros bruts mensuels mais ces dernières ne revendiquent pas assez les augmentations salariales. De ce fait rares sont celles qui exercent en intérim et la majorité serait rattachée à un seul établissement.