Evolution des salaires des cadres en 2012

Selon les statistiques, les augmentations salariales concernant l’année 2012 sont nettement inférieures à celles de l’année précédente, ceci s’expliquant par la prudence des entreprises face à l’environnement économique.

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Les causes des variations salariales

Les augmentations salariales ont été de l’ordre de 2,4% en 2012 contre 2,9% en 2011, ceci s’expliquant largement par le fait que l’année 2011 ainsi que les perspectives sur l’année qui la suivi ne semblaient pas catastrophiques et ce malgré la méfiance des entreprises vu le manque de visibilité sur le long terme.

Critères de bases des variations salariales

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Les variations salariales ne sont pas identiques ni uniformes et diffèrent selon les régions, des qualifications et de la rareté de certains profils demandés plus que d’autres sur le marché du travail. Malgré cela et sur le plan purement pratique, il existerait des paradoxes puisque les augmentations salariales sont faibles dans les secteurs où les cadres supérieurs sont rares comme dans l’informatique et les télécoms. L’explication la plus plausible serait celle relative aux disparités entre les offres d’emploi et les embauches réelles. Mais il se pourrait aussi que les grands groupes de sociétés qui sont les principaux recruteurs subissent le contrecoup des prix et n’auraient donc pas assez de marge qui leur permettrait d’offrir des salaires conséquents.

Disparités des augmentations salariales

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Les plus fortes augmentations salariales pour l’année 2012 sont accordées aux salariés des secteurs de la comptabilité et de la finance qui voient leurs revenus augmenter de 4,1%. En effet, tous les spécialistes du secteur en ont bénéficié que ce soit les contrôleurs de gestion, les responsables de la trésorerie ou ceux qui auraient en charge le pilotage. Par contre les salariés dans les secteurs de l’ingénierie et l’industrie verraient leurs rémunérations évoluer dans la moyenne et selon les secteurs puisque les augmentations seraient plus importantes dans l’aéronautique que pour l’automobile.

Au niveau régional, contrairement à ce que pense la majorité de la population, les revenus évoluent plus vite et mieux en province qu’en Île-de-France malgré le fait que le niveau moyen des salaires serait nettement supérieur en région parisienne. C’est la région Rhône-Alpes qui marque le niveau le plus élevé car les grands groupes de sociétés sont représentés dans la région en question et tous les secteurs économiques sont représentés alors que la région nord aurait plus de problèmes vu sa grande spécialisation dans la logistique, secteur où les évolutions salariales sont moindres.

Pour résumer la situation, il faudrait donc que chaque salarié en recherche d’emploi ou travaillant déjà et optant pour une meilleure rémunération, se devrait tabler sur la mobilité pour bénéficier d’un meilleur salaire. De plus selon l’expérience du travailleur, la part variable du salaire peut être négociée et elle est attribuée à tous les spécialistes des secteurs et pas seulement aux fonctions commerciales. En dernier lieu chaque candidat, au moment des négociations se devrait vérifier si l’entreprise en question serait apte à l’accompagnement de son personnel pour évoluer et dans ce cas un système de formation adéquate serait plus que nécessaire. De ce fait la vision à court terme est à bannir et il faudrait plutôt penser au long terme et donc à son avenir au sein de l’entreprise en question.

D’après parisjob.com