Création d’emplois en récession

Selon les statistiques officielles, il s’avère que la situation économique en France serait en récession alors que le fléau du chômage ne suit pas. Bien au contraire, la création d’emploi reste un phénomène réel et s’expliquerait par l’augmentation des offres dans le secteur tertiaire connu pour sa valeur ajoutée faible voire quasiment nulle.

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Activité économique en berne pour le mois d’avril

L’activité économique française n’a rien de réjouissant et semble passer de la stagnation à la récession avec à la clé 4000 chômeurs supplémentaires pour le seul moi d’avril 2012. Pourtant et ce qui est le plus étonnant c’est qu’avec ces chiffres anormalement bas de l’activité, le nombre de chômeurs devrait être plus important

 

Emploi salarié stable malgré la récession

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Toujours selon les statistiques relatives à la création d’emplois salariés, il s’avère que le ministère du travail français a publié 10 000 offres d’emplois rien que dans le secteur marchand alors que comparativement aux décennies passées, c’est une nette stabilité à laquelle nous assistons. En effet dans les années 1980, avec une situation économique comparable, la France avait tendance à détruire 50 000 postes de travail par trimestre et plus proche de notre époque, en 2003 selon une conjoncture meilleure que celle de nos jours, l’emploi s’est soldé par une perte de 72 000 postes.

Description d’une situation anormale

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Depuis l’année 2009, la situation économique en France ne serait on ne peut plus anormale puisque la récession serait accompagnée de création d’emplois. De plus même les pertes enregistrées niveau emploi ne sont pas si catastrophiques comparés à la crise qui sévit.

Baisse du coût du travail

La baisse des coûts du travail concernerait celui qui est jugé non ou peu qualifié. En effet, cette évolution de l’emploi a connu un grand changement depuis trois ans. Les entreprises n’ayant pas voulu se débarrasser d’une partie de leur personnel trop rapidement vu l’impact des plans sociaux mais aussi, une certaine baisse des coûts non négligeables qui seraient le véritable stimulant. De ce fait cette suppression d’emploi qui concernerait 45 000 personnes ne serait pas effectuée en masse mais la tendance à la baisse de l’emploi industriel est bien réelle.

Création d’emplois dans le tertiaire

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Le fait d’alléger le coût du travail non qualifié dans le secteur tertiaire aurait permis la création de 81000 postes de travail supplémentaires. Par contre il serait bon de préciser que cet allègement se définirait comme étant la suppression ou une grande baisse des cotisations patronales. Chiffres à l’appui, le secteur du commerce à lui seul aurait permis de créer 20300 offres d’emplois en une seule année, secteur talonné par la restauration et l’hébergement avec 14 500 emplois. Par contre il serait utile de signaler que tous ces emplois seraient rémunérés au salaire minimum ou très proche de lui.

De plus malgré ces offres d’emploi crées en grand nombre dans le tertiaire, il s’avère que l’intérim a largement reculé et il est fort de constater en ce domaine une suppression de l’ordre de 21 800 emplois prévus. Les emplois d’aide à la personne quant à eux auraient évolué positivement ce qui révèle une sorte de croissance de l’emploi due principalement à la multiplication de ce qu’on appelle les petits boulots.

D’après La tribune