Flexibilité du travail en France

La flexibilité du travail semble un problème épineux à aborder en cette période électorale en France. Pourtant, il s’avère qu’en ce temps de  crise mondiale, l’austérité a fait que les travailleurs français semblent de plus en plus inquiets quant à leur acquis vis-à-vis de la protection sociale.

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Flexibilité du travail et salarié

Les salariés français via les syndicats voient d’un mauvais œil que la baisse de la compétitivité des entreprises se reporte sur le droit du travail et ce serait eux qui subissent les inconvénients du moment dès qu’une baisse du cout du travail se profile. Ce sont les ouvriers espagnols et italiens qui s’en plaignent le plus du moment que les mobilisations dans ces pays à ce sujet ne font que s’enchainer mais la France évite le sujet pour cause de campagne électorale. Toutefois le pays n’y échappera pas à ce regain d’austérité qui entrainera certainement une remise en question du droit du travail.

Accords de compétitivité et flexibilité du travail

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Période électorale oblige, les candidats à la présidentielle sans compter le Medef n’arrêtent pas les propositions à ce sujet. Pour certains, la flexibilité du temps de travail est considérée comme la meilleure des solutions. Pour d’autres, il faut déréguler le temps de travail. Malgré cela, les propositions de la dernière campagne à savoir celle de 2007 n’ont pas été remises sur la table comme le contrat de travail unique de Sarkozy ou les allocations chômage dégressives et la décroissance de l’indemnisation des cadres de Bruno Le Maire. De plus, et même si les partenaires sociaux acceptent de mettre à jour les accords de compétitivité pour adapter temps de travail et rémunérations, il serait certes trop tard de l’appliquer avant les élections présidentielles.

Les inconvénients des accords de compétitivité

L’inconvénient principal de ces accords de compétitivité réside dans le fait que les employés qui refuseraient de baisser leur salaire ou d’augmenter leur temps de travail se verraient subir un nouveau  type de licenciement prénommé licenciement sui generis créé de toutes pièces par le Medef. En réponse, le Medef et ses partenaires trouvent que ce principe empêche au contraire certains licenciements car réservés uniquement aux entreprises en difficultés.

La protection des salariés vis-à-vis des accords de compétitivité

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Si les accords de compétitivité destinés à aider les entreprises en difficulté, il s’avère qu’ils vont aussi nuire aux salariés en accélérant leur licenciement en cas de non respect des accords en question. Face à cela, les candidats à la présidence font tout leur possible pour rassurer les travailleurs. Au niveau des socialistes, le candidat va assurer une augmentation des dividendes versés en cas de licenciement abusifs ou groupés et donne le droit aux employés d’intenter des procès. Le candidat François Hollande va plus loin et se dit prêt à pénaliser les entreprises qui abusent de contrats précaires en plus de la limitation de certaines coupures pour les salariés ayant atteint l’âge de 55 ans. Mélenchon va encore insiste en fixant un plafond dans les contrats intérimaires ou à durée déterminée. De ce fait la gauche cherche le retour des 35 heures et promet la sécurité de l’emploi et l’abolition de la précarité. Les centristes quant à eux vont opter davantage pour la négociation du temps de travail en fonction de la branche et donc éliminer d’office le contrat de travail unique et de l’horaire légal unique applicable à tous

En conclusion et selon les différents partis, les candidats doivent se montrer extrêmement prudents car le droit du travail est primordial pour tous les français et sa défense ne peut qu’être mobilisatrice dans la campagne.

D’après actuchomage.org