Bilan de l’immigration 2011 et chômage
Selon le ministre de l’intérieur, l’année 2011 a connu un bilan positif en matière de diminution du nombre d’entrées des immigrés en France. En effet, les objectifs de réduction du taux d’immigration a été réduit au maximum et ceci par tous les moyens.
Selon le ministre français de l’intérieur Claude Guéant, les chiffres relatifs à la diminution du nombre d’immigrés en France sont supérieurs à ceux constatés les années précédentes. C’est la reconduite à la frontière qui s’est avérée comme étant le meilleur procédé puisque 33 000 personnes ont subi cette méthode de refoulement alors que le chiffre prévisionnel tournait autour de 28 000 cas. Ceci serait du à l’efficacité de la nouvelle loi sur l’immigration adoptée en juin 2011. Le problème non résolu jusqu’alors concernerait les roumains et bulgares considérés comme européens et communautaires pouvant s’établir en France selon leur désir. Par ailleurs, vu les retombées positives de la loi en question, les prévisions pour la reconduite aux frontières toucheront 35 000 étrangers établis dans l’hexagone.
Baisse de l’immigration liée au travailIl est important de signaler en premier abord que l’immigration en France a beaucoup baissé en France et ce sous toutes ses formes. En effet et selon les statistiques, le nombre de titres de séjours délivrés baisse de 20 000 exemplaires entre 2003 et 2007 et l’augmentation sensible de 2010 a été résorbée en 2011 puisque le nombre d’arrivées en France a baissé de 3,6%.
L’immigration liée au travail a connu une réelle diminution de 26% car elle est la plus visée du la part du gouvernement du moment qu’elle est censée augmenter le chômage des français. Pour 2012, le gouvernement continuera sur sa lancée afin de réduire l’immigration professionnelle au maximum car il estime le pays est en train d’accueillir 110 000 personnes supplémentaires chaque année qui viennent s’ajouter au 2 millions de chômeurs existants. Il se pourrait que cette loi vienne en aide aux chômeurs existants mais elle va dans un autre sens contrecarrer la croissance déjà faible de secteurs à fort taux d’employabilité de main d’œuvre étrangère comme le bâtiment.
Source : Les Echos (11/01/2012)