Statut des travailleurs saisonniers : Le cas des salariés des remontées mécaniques

Le statut des 15 000 saisonniers des remontées mécaniques a connu une nette amélioration. En effet, ils passent de l’étape de » variable d’ajustement à celle de force vive de l’entreprise ». Il faut dire que leur nombre est élevé spécifiquement dans ce secteur professionnel puisque ils sont 15 000 employés  saisonniers sur un total de 18 000 salariés travaillant dans 236 entreprises spécialisées dans les remontées mécaniques  et la masse salariale y afférant constitue 40% des charges des dites sociétés.

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Les avancées dans le statut des travailleurs saisonniers

Il est à remarquer que ces dernières années, les employés saisonniers ont vu leur situation sociale s’améliorer puisqu’ils bénéficient déjà des même droits qu’en employé en CDD. Selon la convention collective à laquelle ils adhérent, ils restent prioritaires pour être réembauchés les saisons suivantes. De plus, ils sont aidé de différentes manières pour trouver des emplois d’été et selon les statistiques seuls 10% d’entre eux connaissent le chômage estival.

Malgré cela, l’inconvénient de ce système reste la féminisation de l’emploi ce qui limite les demandes pour le travail traditionnel dans les forêts ou le bâtiment.

La formation : Un outil nécessaire pour l’intégration des salariés saisonniers

Du moment que les domaines skiables connaissent une évolution marquée de leur activité qui nécessite de nouvelles connaissances en marketing, sécurité et protection de l’environnement pour ne parler que des plus importantes, il serait nécessaire de former les salariés dans les spécialités correspondantes. Afin de parvenir à cet objectif les Domaines Skiables de France (DSK) ont signé un accord avec le Crédit Agricole de Savoie pour permettre aux salariés un accès privilégié au compte bancaire, crédit à la consommation et au prêt pour l’achat de logement.