Les emplois supprimés à la Société Générale

Le groupe bancaire Société Générale compte supprimer des emplois parmi les effectifs du financement et de l'investissement en plus des mesures d'austérité salariale qui seront menées de front. Ces emplois disparaitront donc en 2012 mais des négociations du plan de départ vont être engagées.

Les causes de cette suppression d'emploi

Statistiquement parlant le groupe Société Générale emploie 160 000 salariés dans le monde dont le quart travaille en France métropolitaine. La BFI quant à elle, emploie 5000 salariés en France contre 7000 à l'étranger. Le problème qui survient au niveau des banques d'investissement et de financement c'est qu'elles ne reçoivent aucun dépôt des particuliers et seraient dans l'obligation de chercher des liquidités auprès d'autres banques ou des marchés monétaires ou de la banque de France.

Quant à la politique salariale des restants, elle sera certainement maîtrisée à savoir qu'il n'y aurait aucune augmentation de salaire collective l'année durant. Il va de soit que la Société Générale va geler les salaires les plus élevés et diminuer les bonus. Pour les restrictions supplémentaires, le groupe bancaire ne versera pas de dividendes et abandonne le financement d'acquisitions d'avions et celles relatives au transport maritime.

Les pertes liées à cette suppression d'emplois

En évitant au maximum les départs contraints, La Société Générale va perdre plus de 1000 emplois au total ce qui conduira directement à un manque à gagner  de l'ordre de 500 millions d'Euros par an en terme de résultat brut d'exploitation dû à l'arrêt de leurs activités. Certes le groupe serait fragilisé mais la récupération se fera certainement par de nombreuses mesures restrictives.